« Si Chanel a donné la liberté aux femmes, Yves Saint-Laurent leur a donné le pouvoir », disait Pierre Bergé, Charlie, elle, leur donne l’affirmation de leur beauté dans leur singularité. Coiffer, maquiller, magnifier l’élégance d’une femme n’est pas un travail pour Charlie, c’est une éthique qui se décline en quatre phases. La coupe, la couleur, le maquillage, le relooking vestimentaire .
« Les cheveux, c’est ce qu’on remarque en premier, la coiffure est capitale, notamment en cas de bouleversement. La coupe a pour mission d’embellir la silhouette, elle est en adéquation avec les traits, la nature du cheveu, la personnalité. La couleur ne doit pas faire salon de coiffure, elle n’est pas plaquée, elle apporte du relief et du contraste à la coupe, c’est ce qui donne la luminosité et embellit votre teint, qu’il soit clair, doré ou brun. »
Pour Charlie la couleur n’est pas un masque, elle part de votre base et la conserve. Quid des cheveux gris ou blancs ?
« Je ne les cache pas obligatoirement, être obligée de faire ses racines tous les quinze jours est une astreinte. Je les fonds dans la chevelure avec des nacrés, des reflets, des laiteux. Une couleur est réussie quand on croit que c’est votre couleur naturelle, patinée par le soleil. »